«Como agua para chocolate». Astrid Hadad, artista. México DF, 2014.
INTÉRIEURS MEXICAINS
2014
La série «Intérieurs mexicains» présente des portraits d’artistes, artisans, et collectionneurs qui se mettent en scène dans leur intérieur. Ces espaces intimes sont autant de petits musées privés où ils accumulent des objets témoins des mélanges et métissages de la culture populaire mexicaine. Des objets antiques, traditionnels et folkloriques, des oeuvres d’art et des images vernaculaires se côtoient et racontent le Mexique d’hier et d’aujourd’hui. Chaque photographie est d’abord une rencontre, une histoire intime et personnelle qui s’ouvre sur l’histoire collective dont témoignent les objets. L’image est saturée de formes et de couleurs dans l’esprit du baroque mexicain mais la saturation est ici d’avantage un miroir du monde dans lequel nous vivons. Si le spectateur est perdu dans cette combinaison de détails c’est pour mieux l’ inviter à changer sa position : de contemplateur de l’image il devient enquêteur, tentant de reconstituer un puzzle auquel risquent de manquer de toute façon des pièces. Cette série propose un entassement de signes qui se mobilisent comme des indices et des amorces de récits qui tentent d’interroger notre regard sur la mexicanité.
Projet réalisé dans le cadre de la manifestation « Mano a Mano: regards croisés photographiques France-Mexique 2014 » avec l’IFAL et l’Alliance française.
The « Mexican Interiors » series presents portraits of artists, craftsmen and collectors who stage poses in their own interiors. These intimate spaces are as many small private museums where they amass objects that bear witness to the blend and melting pot that is Mexican popular culture. Antiques, traditional and folk objects, works of art and vernacular images all rub shoulders and portray Mexico of yesterday and today. Each photograph is first and foremost an encounter, an intimate and personal story which opens us up to the collective story that the objects reflect. The image is saturated in form and color in the spirit of Mexican Baroque, but the saturation is more a reflection of the world we live in. If viewers are lost when faced with this combination of detail, it is the better to invite them to change their position : from someone who contemplates the image, they become detective, trying to reconstitute a puzzle at the risk of missing pieces anyway. The series proposes a jumble of signs which grouped together provide clues and starting points to stories which attempt to question our outlook on what it is to be Mexican.
«Voces sin tiempo». Irene Rochin, cerámista y Pancho Rojo, tallerista de juguete tradicional. México DF, 2014
«Sueño y éxtasis» José Navarro, músico, especialista de música prehispánica. México DF, 2014.
«Soy la mujer remolino». Alicia Martínez Álvarez, creadora escénica y Patrick. México DF, 2014.
«Somos unicos» Roberto Shimizu, director creativo del Museo del Juguete Antiguo de México, MUJAM. México DF, 2014.
«Sabor a Mexico». Yolanda Montez «Tongolele», bailarina y actriz. México DF, 2014
«Qietecito por favor» Fernando Guevara, pintor y Orlando. México DF, 2014
«Por mi pueblo hablará el deporte». La dinastía Moreno, familia de luchadores. Arena Azteca Budokan, Nezahualcóyotl, Estado de México, 2014.
« Polvo », Colette Urbajtel, fotógrafa y su hija Aurelia. México DF, 2014.
«Los conquistadores de papel» Humberto Spíndola, artista. México DF, 2014
«Laboratorio en resistencia para crear el nuevo ciudadano». Luis Arévalo, zapatero y promotor cultural en Tepito. México DF, 2014.
«La construcción». Karima Muyaes, pintora. México DF, 2014.
«El rincón de los milagros». Alfredo Vilchis, pintor y su hijo Daniel. México DF, 2014.
«El hombre múltiple». Martín, chamán. Malinalco, Estado de México, 2014.
«El arte de la prudencia». José Luis Cortés Delgado, arquitecto. México DF, 2014.